La vidéo : Inégalité de Cauchy-Schwarz
Dans cet article de « Démo sans mots« , une célèbre inégalité : l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
Cette démonstration provient du livre Proof without words III de Roger B. Nelsen, à la page 98.
Plus de précision
Aire du parallélogramme
Dans cette vidéo, j’ai calculé l’aire du parallélogramme en utilisant une formule peu courante. Je vais détailler ci-dessous d’où elle vient.
On retient habituellement que l’aire d’un parallélogramme se calcule en multipliant sa base et sa hauteur. Dans la figure ci-dessous, on trouve alors  .
.

Or, en utilisant les relations CAH-SOH-TOA dans le triangle rectangle  , on a que
, on a que  .  L’aire du parallélogramme
.  L’aire du parallélogramme  est donc :
 est donc :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[A_{ABCD} = \text{base} \times \text{hauteur} = AB \times DH = AB \times AD \times \sin\theta\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5b3faafdf2b2baaec3f3a28c6d4cef16_l3.png)
On peut alors calculer l’aire du parallélogramme de la vidéo, sans oublier le théorème de Pythagore pour calculer les longueurs de ses côtés.

Avec des vecteurs
Pour rappel, la vidéo démontre l’inégalité suivante :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[|ax + by| \leqslant \sqrt{a^2 + b^2} \times \sqrt{x^2 + y^2}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f961a949156449b7af9a1cb6f47c0acc_l3.png)
Cependant, elle se termine en mettant en avant une autre inégalité :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left| \left\langle \begin{pmatrix} a \\ b \end{pmatrix} , \begin{pmatrix} x \\ y \end{pmatrix} \right\rangle \right| \leqslant \left\lVert \begin{pmatrix} a \\ b \end{pmatrix} \right\rVert \times \left\lVert \begin{pmatrix} x \\ y \end{pmatrix} \right\rVert\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-ca9792ef85121b88c0c4fbfc809b95b7_l3.png)
En effet, si on note  le produit scalaire des vecteurs
 le produit scalaire des vecteurs  et
 et  et
 et  la norme induite d’un vecteur
 la norme induite d’un vecteur  , leurs expressions utilisant les coordonnées des vecteurs nous redonnent la première inégalité. L’inégalité de Cauchy-Schwarz s’exprime ainsi plus simplement :
, leurs expressions utilisant les coordonnées des vecteurs nous redonnent la première inégalité. L’inégalité de Cauchy-Schwarz s’exprime ainsi plus simplement :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left| \left\langle u , v \right\rangle \right| \leqslant \left\lVert u \right\rVert \left\lVert v \right\rVert\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-86dfb81d2e52b15d6537c902c5cb2ff4_l3.png)
Le produit scalaire de deux vecteurs est inférieur au produit de leurs normes. C’est surtout sous cette forme que l’inégalité de Cauchy-Schwarz est connue.
Pour aller plus loin, je rajouterai que cette propriété est assez générale puisqu’elle est vraie dans les espaces préhilbertiens réels (et complexes). En particulier, elle est vraie dans  , quelle que soit la dimension
, quelle que soit la dimension  . La vidéo montre le cas de
. La vidéo montre le cas de  .
.
Une démonstration classique mais élégante
La démonstration que je vais vous présenter maintenant est la démonstration classique de l’inégalité de Cauchy-Schwarz. Cependant, je trouve cette démonstration assez élégante, c’est pourquoi j’en parle aujourd’hui.
Pour rappel, nous allons montrer que pour deux vecteurs  et
 et  , on a :
, on a :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\left| \left\langle u , v \right\rangle \right| \leqslant \left\lVert u \right\rVert \left\lVert v \right\rVert\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-86dfb81d2e52b15d6537c902c5cb2ff4_l3.png)
Pour cette démonstration, il faut considérer la fonction suivante :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\begin{array}{r|ccc}     f :    &   \mathbb{R}  &   \longrightarrow &   \mathbb{R}             \\            &   \lambda     &   \longmapsto     &   \left\lVert u + \lambda v \right\rVert^2 \end{array}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5cf9dd613b8ec0844fabda58a23ba661_l3.png)
Par définition, cette fonction  est positive. De plus, si nous développons la norme, on a :
 est positive. De plus, si nous développons la norme, on a :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[f(\lambda) = \left\lVert u + \lambda v \right\rVert^2 = \left\lVert u \right\rVert^2 + 2 \left\langle u , v \right\rangle \lambda + \left\lVert v \right\rVert^2 \lambda^2\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a56b7c6d04954934a3a0fe95d506d896_l3.png)
Si  , l’inégalité de Cauchy-Schwarz est vraie pour tout vecteur
, l’inégalité de Cauchy-Schwarz est vraie pour tout vecteur  .
.
Dans le cas contraire, si  , la fonction
, la fonction  est un polynôme de degré 2. De plus, comme cette fonction est positive, son discriminant
 est un polynôme de degré 2. De plus, comme cette fonction est positive, son discriminant  est négatif. Alors :
 est négatif. Alors :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\renewcommand*{\arraystretch}{1.5} \begin{array}{rcl}     \Delta \leqslant 0 &\Rightarrow& \left(2 \left\langle u , v \right\rangle\right)^2 + 4 \times \left\lVert u \right\rVert^2 \times \left\lVert v \right\rVert^2 \leqslant 0 \\                        &\Rightarrow& 4 \left\langle u , v \right\rangle^2 - 4 \left\lVert u \right\rVert^2 \left\lVert v \right\rVert^2 \leqslant 0 \\                        &\Rightarrow& \left\langle u , v \right\rangle^2 \leqslant \left\lVert u \right\rVert^2 \left\lVert v \right\rVert^2 \\                        &\Rightarrow& \sqrt{\left\langle u , v \right\rangle^2} \leqslant \sqrt{\left\lVert u \right\rVert^2} \sqrt{\left\lVert v \right\rVert^2} \\                        &\Rightarrow& \left| \left\langle u , v \right\rangle \right| \leqslant \left\lVert u \right\rVert \left\lVert v \right\rVert \\ \end{array}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-69489a27e6c51b06026267ac6f83974c_l3.png)
Notons également que cette inégalité est une égalité si, et seulement si,  . Cela est équivalent à l’existence de
. Cela est équivalent à l’existence de  tel que
 tel que  , donc à la colinéarité des vecteurs
, donc à la colinéarité des vecteurs  et
 et  .
.
Application géométrique
Considérons un triangle  , ainsi qu’un point
, ainsi qu’un point  à l’intérieur de ce triangle. Notons
 à l’intérieur de ce triangle. Notons  ,
,  et
 et  les projetés orthogonaux de
 les projetés orthogonaux de  sur
 sur  ,
,  et
 et  respectivement.
 respectivement.

Question : Où placer le point  pour que la quantité
 pour que la quantité  soit minimale ?
 soit minimale ?
En utilisant les notations de la figure, cela signifie que l’on veut minimiser  . Or, on peut écrire :
. Or, on peut écrire :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[a = \sqrt{\frac{a}{x}} \sqrt{ax} \qquad b = \sqrt{\frac{b}{x}} \sqrt{bx} \qquad c = \sqrt{\frac{c}{x}} \sqrt{cx}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-c75b35354288835b6c6ac8077c37e20e_l3.png)
Grâce à cette forme, et en utilisant l’inégalité Cauchy-Schwarz, on a :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[(a + b + c)^2 = \left( \sqrt{\frac{a}{x}} \sqrt{ax} + \sqrt{\frac{b}{x}} \sqrt{bx} + \sqrt{\frac{c}{x}} \sqrt{cx} \right)^2 \leqslant \left( \dfrac{a}{x} + \dfrac{b}{y} + \dfrac{c}{z} \right) \left( ax + by + cy \right)\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3c6832797e23951dbd06386f56c9e2b7_l3.png)
On reconnait l’expression à minimiser dans le membre de droite. Notons  le périmètre du triangle
 le périmètre du triangle  et
 et  son aire. On a directement que
 son aire. On a directement que  , que l’on retrouve dans le membre de gauche.
, que l’on retrouve dans le membre de gauche.

Calculons maintenant l’aire  de ce triangle. Pour cela, nous allons le découper en trois triangles grâce au point
 de ce triangle. Pour cela, nous allons le découper en trois triangles grâce au point  , comme représenté ci-dessus. Ainsi, l’aire de
, comme représenté ci-dessus. Ainsi, l’aire de  est égale à la somme de celles des triangles
 est égale à la somme de celles des triangles  ,
,  ,
,  .
.
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathcal{A} = \mathcal{A}_{AMB} + \mathcal{A}_{BMC} + \mathcal{A}_{CMA} = \frac{ax}{2} + \frac{by}{2} + \frac{cz}{2} = \frac{1}{2} (ax + by + cz)\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-dd288c3931e926b0ef1159ad164a9a95_l3.png)
On trouve ainsi que  . Finalement, en utilisant les expressons de
. Finalement, en utilisant les expressons de  et
 et  que nous venons d’établir, on a :
 que nous venons d’établir, on a :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\mathcal{P}^2 \leqslant \left( \dfrac{a}{x} + \dfrac{b}{y} + \dfrac{c}{z} \right) \times 2\mathcal{A} \qquad \Longleftrightarrow \qquad \frac{\mathcal{P}^2}{2\mathcal{A}} \leqslant \dfrac{a}{x} + \dfrac{b}{y} + \dfrac{c}{z}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-fdad1e17a135143a17749e3a0607f02f_l3.png)
Nous voilà donc avec une minoration de la quantité  . Mais n’oublions le cas d’égalité de l’inégalité de Cauchy-Schwarz : cette inégalité est une égalité si, et seulement si, les vecteurs
. Mais n’oublions le cas d’égalité de l’inégalité de Cauchy-Schwarz : cette inégalité est une égalité si, et seulement si, les vecteurs  et
 et  sont colinéaires. Cela est équivalent à l’existence d’un
 sont colinéaires. Cela est équivalent à l’existence d’un  tel que :
 tel que :
      ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\renewcommand*{\arraystretch}{1.5} \left\lbrace\begin{array}{rcl}     \sqrt{\frac{a}{x}} &=& \lambda \sqrt{ax} \\     \sqrt{\frac{b}{y}} &=& \lambda \sqrt{by} \\     \sqrt{\frac{c}{z}} &=& \lambda \sqrt{cz} \end{array}\right. \quad\Longleftrightarrow\quad \left\lbrace\begin{array}{rcl}     \sqrt{a} &=& \lambda \sqrt{a}x \\     \sqrt{b} &=& \lambda \sqrt{b}y \\     \sqrt{c} &=& \lambda \sqrt{c}z \end{array}\right. \quad\Longleftrightarrow\quad \left\lbrace\begin{array}{rcl}     \frac{1}{\lambda} &=& x \\     \frac{1}{\lambda} &=& y \\     \frac{1}{\lambda} &=& z \end{array}\right.\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a209c153f19cfe54118bb4ea7ed0c48d_l3.png)
On a ainsi l’égalité si, et seulement si,  . Autrement dit, la quantité
. Autrement dit, la quantité  est minimale lorsque le point
 est minimale lorsque le point  est à la même distance des trois côtés du triangle, c’est-à-dire lorsque
 est à la même distance des trois côtés du triangle, c’est-à-dire lorsque  est le centre du cercle inscrit au triangle
 est le centre du cercle inscrit au triangle  .
.

 
		 
		 était en réalité déjà connue par les Babyloniens. Euclide la démontre dans le livre II de ses Éléments et la formule ainsi :
 était en réalité déjà connue par les Babyloniens. Euclide la démontre dans le livre II de ses Éléments et la formule ainsi :![Rendered by QuickLaTeX.com \[a (b_1 + b_2 + \ldot + b_n) = a b_1 + a b_2 + \ldots + a b_n,\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a6c73f73afa4183c8e36588772313190_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[(a+b)^2 = (a + b) \times a + (a + b) \times b,\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f8290e5290785f6aa764060f5ae1ec0d_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[\text{et}\quad(a + b) \times a = a^2 + ab\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-31645ab10169cbcdef86971aae0c4471_l3.png)






 .
. se représente par un carré de côté
 se représente par un carré de côté  , le terme
, le terme  se représentent par deux rectangles de longueur
 se représentent par deux rectangles de longueur  et
 et 
 , comme le premier membre de l’équation. L’idée est de compléter le carré, afin de calculer facilement la racine.
, comme le premier membre de l’équation. L’idée est de compléter le carré, afin de calculer facilement la racine.
 , dont l’aire est égale à
, dont l’aire est égale à  , soit
, soit  . Al-Khwarizmi en déduit alors que
. Al-Khwarizmi en déduit alors que  , donc que
, donc que  . Et en effet,
. Et en effet,  .
. . Cela vient du fait que
. Cela vient du fait que  vaut également
 vaut également  
		 est donnée par :
 est donnée par :![Rendered by QuickLaTeX.com \[m_a (a_1, ..., a_n) = \dfrac{a_1 + \ldots + a_n}{n}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-613069d5e4872ad8595c8911f19b3d5e_l3.png)
 .
. est donnée par :
 est donnée par : ![Rendered by QuickLaTeX.com \[m_g (a_1, ..., a_n) = \sqrt[n]{a_1 \times \ldots \times a_n} = (a_1 \times \ldots \times a_n)^\frac{1}{n}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9b402ebd945b8b6a6869599be187cbb8_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \sqrt[3]{3 \times 8 \times 10} \approx 6,21](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b3328dbe8735c77007246dd2cc1837d8_l3.png) .
. est donnée par :
 est donnée par :![Rendered by QuickLaTeX.com \[m_h (a_1, ..., a_n) = \dfrac{n}{\frac{1}{a_1} + \ldots + \frac{1}{a_n}}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-7c7d17f293d642e93a4a6a804494e730_l3.png)
 .
.![Rendered by QuickLaTeX.com \[m_q (a_1, ..., a_n) = \sqrt{\dfrac{a_1^2 + \ldots + a_n^2}{n}}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-b361fa8a21e92a680c2b575ace62eb54_l3.png)
 .
.![Rendered by QuickLaTeX.com \[\min(3,8,10) = m_h (3,8,10) \leqslant m_g (3,8,10) \leqslant m_a (3,8,10) \leqslant m_q (3,8,10) = \max(3,8,10)\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6e13da5772183fe181cb448b566820e1_l3.png)
 des nombres
 des nombres ![Rendered by QuickLaTeX.com \[M_p (a_1, \ldots, a_n) = \sqrt[p]{ \frac{1}{n} \sum_{k=1}^n a_k^p \right) }\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-8d86b4a2a8582f05ed43e1fedc9ce468_l3.png)





![Rendered by QuickLaTeX.com M_0 (a_1, \ldots, a_n) = \sqrt[n]{a_1 \times \ldots \times a_n}](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-320727b20cccb16a10d100f22e17f2b5_l3.png)






 maximale pour un périmètre
 maximale pour un périmètre  et
 et  la longueur et la largeur d’un rectangle de périmètre
 la longueur et la largeur d’un rectangle de périmètre  . Son aire est donc
. Son aire est donc  et son périmètre est
 et son périmètre est  .
.
 , on a :
, on a :![Rendered by QuickLaTeX.com \[A = ab \leqslant \left( \frac{a + b}{2} \right)^2 = \left( \frac{\frac{P}{2}}{2} \right)^2 =  \left( \frac{P}{4} \right)^2 = \frac{P^2}{16}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-4746efbfe56b372c4edcf7b0859cd42b_l3.png)
 , on a finalement que :
, on a finalement que :![Rendered by QuickLaTeX.com \[A \leqslant \frac{400^2}{16} = \frac{160000}{16} = 10 000 = 100^2\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-6cf6ab43b20698b5716993ca43466611_l3.png)
 . Donc l’aire maximale est atteinte lorsque
. Donc l’aire maximale est atteinte lorsque  , c’est-à-dire pour un carré, d’aire 10000.
, c’est-à-dire pour un carré, d’aire 10000. 
		 . Mais les autres cas fonctionnent de la même manière.
. Mais les autres cas fonctionnent de la même manière. :
 :  est vraie pour tout entier
 est vraie pour tout entier  :
 :  , je pense que cela se passe de justification.
, je pense que cela se passe de justification. :
 :  .
. , ce résultat se trouve facilement :
, ce résultat se trouve facilement :![Rendered by QuickLaTeX.com \[1 + 3 + 5 + \ldots + (2n - 1) + (2n + 1) = n^2 + (2n + 1) = (n + 1)^2\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-39b13219364bfbb387d7aa19158d53d4_l3.png)
 cases pour former un carré plus grand.
 cases pour former un carré plus grand.
![Rendered by QuickLaTeX.com \[1 + 2 + 3 + \ldots + n = \frac{n(n+1)}{2}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-539b07d83c89a1fcfcead73ee4836cf7_l3.png)
 , avec
, avec  un entier. Voici ce qu’on obtient :
 un entier. Voici ce qu’on obtient :![Rendered by QuickLaTeX.com \[1 + 3 + 5 + \ldots + (2n - 1)= (2 \times 1 - 1) + (2 \times 2 - 1) + (2 \times 3 - 1) + \ldots + (2 \times n - 1)\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3cfefe90fb350afabccc5f40ad94a9bb_l3.png)
 d’un côté et les
 d’un côté et les  de l’autre.
 de l’autre.![Rendered by QuickLaTeX.com \[1 + 3 + 5 + \ldots + (2n - 1)= (2 \times 1 + 2 \times 2 + 2 \times 3 + \ldots + 2 \times n) + n \times (-1)\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f1e4d65bf55f21248787635b45b969e4_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[1 + 3 + 5 + \ldots + (2n - 1)= 2 \times (1 + 3 + 5 + \ldots + n) - n\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-3e34293cbfa39368553dd21460fb0a9c_l3.png)
![Rendered by QuickLaTeX.com \[2 \times (1 + 3 + 5 + \ldots + n) - n = 2 \times \frac{n(n+1)}{2} - n = n (n + 1) - n = n^2 + n - n = n^2\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-5dc36a0ab731c6d2bd6b742939f8e2ea_l3.png)


 la distance parcourue la première seconde, les distances suivantes sont donc
 la distance parcourue la première seconde, les distances suivantes sont donc  ,
,  ,
,  , etc… On retrouve notre somme des entiers impairs.
, etc… On retrouve notre somme des entiers impairs.![Rendered by QuickLaTeX.com \[d + 3 \times d + 5 \times d + \ldots + (2n+1) \times d=d \times (1 + 3 + 5 + \ldots + (2n-1))=d \times n^2\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-c3c590e9a2bddfd73d9e17fb130efbce_l3.png)
 
		 , nous avons utilisé un hexagone inscrit et un carré circonscrit. Pour plus de précision, on peut tout simplement utiliser des polygones réguliers avec plus de côtés. C’est ce que nous allons détailler.
, nous avons utilisé un hexagone inscrit et un carré circonscrit. Pour plus de précision, on peut tout simplement utiliser des polygones réguliers avec plus de côtés. C’est ce que nous allons détailler.


![Rendered by QuickLaTeX.com \[\footnotesize\cos(\text{angle}) = \frac{\text{adjacent}}{\text{hypoténuse}}\qquad\sin(\text{angle}) = \frac{\text{opposé}}{\text{hypoténuse}}\qquad\tan(\text{angle}) = \frac{\text{opposé}}{\text{adjacent}}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-9125738cae82b2b79cfabead9a6743a0_l3.png)


 . Le périmètre du polygone inscrit est donc de
. Le périmètre du polygone inscrit est donc de  et celui du polygone circonscrit est de
 et celui du polygone circonscrit est de  . Il ne nous reste plus qu’à encadrer le périmètre du cercle par ces deux valeurs.
. Il ne nous reste plus qu’à encadrer le périmètre du cercle par ces deux valeurs. ![Rendered by QuickLaTeX.com \[2n\sin\left(\frac{\pi}{n}\right) < 2\pi < 2n\tan\left(\frac{\pi}{n}\right)\qquad\Leftrightarrow\qquad n\sin\left(\frac{\pi}{n}\right) < \pi < n\tan\left(\frac{\pi}{n}\right)\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-a1c2a0992b640054a2ba2bb113d8b922_l3.png)

 .
.![Rendered by QuickLaTeX.com \[P= \frac{\text{Aire}(\text{cercle})}{\text{Aire}(\text{carré})}= \frac{\pi \times 1^2}{2^2}= \frac{\pi}{4}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f5fe879b1083f495f138afd141a27bc3_l3.png)

 . En multipliant cette valeur par 4, nous aurons une approximation de
. En multipliant cette valeur par 4, nous aurons une approximation de  
		 , appelée raison. Cette suite de nombres est ainsi appelée suite géométrique.
, appelée raison. Cette suite de nombres est ainsi appelée suite géométrique. la somme de ces
 la somme de ces 
 comme ci-dessus. On obtient ainsi que
 comme ci-dessus. On obtient ainsi que  , c’est-à-dire que
, c’est-à-dire que  .
. , on a que
, on a que  tend vers 0, donc la suite des
 tend vers 0, donc la suite des ![Rendered by QuickLaTeX.com \[\lim_{n \to +\infty} S_n = \lim_{n \to +\infty} \frac{1 - q^n}{1 - q} = \frac{1 - 0}{1 - q} = \frac{1}{1 - q}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d2e6af7b58faaec45e95c970f1f972c9_l3.png)
 cette limite dans la suite. On parle de plus de série géométrique.
 cette limite dans la suite. On parle de plus de série géométrique.
 ,
,  ,
,  ,
,  , … sont alignés. Plus exactement, nous allons montrer que pour n’importe quelle valeur d’un entier
, … sont alignés. Plus exactement, nous allons montrer que pour n’importe quelle valeur d’un entier  , les points
, les points  et
 et  et
 et  sont semblables.
 sont semblables. .
.![Rendered by QuickLaTeX.com \[A_i C =  q^i + q^{i+1} + q^{i+2} + \ldots = q^i (1 + q + q^2 + \ldots) = q^i S\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-26b3ef36d1229cd91fc05e9b0b3a16b7_l3.png)
 et
 et  sont égaux.
 sont égaux.![Rendered by QuickLaTeX.com \[\frac{A_i B_i}{A_0 B_0} = \frac{q^i}{1} = q^i\qquad\text{et}\qquad\frac{A_i C}{A_0 C} = \frac{q^i S}{S} = q^i\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-d31aec4caf769c00b8544b9deb41c780_l3.png)
 et les triangles
 et les triangles  et en
 et en  . Ces triangles sont donc semblables, donc les angles
. Ces triangles sont donc semblables, donc les angles  et
 et  sont égaux, et les points
 sont égaux, et les points  et
 et  sont semblables. Ils ont donc des côtés qui ont des longueurs proportionnelles.
 sont semblables. Ils ont donc des côtés qui ont des longueurs proportionnelles.![Rendered by QuickLaTeX.com \[\frac{A_0 C}{D B_0} = \frac{A_0 B_0}{B_1 D}\quad\Leftrightarrow\quad\frac{S}{1} = \frac{1}{1 - q}\quad\Leftrightarrow\quad\sum_{n=0}^\infty q^n = S = \frac{1}{1 - q}\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-2e7e35345780d6e082f62f29603c29c7_l3.png)
 
		

![Rendered by QuickLaTeX.com \[75^2 - 45^2 = 5625 - 2025 = 3600 = 60^2\]](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-f0e7d15c6556954e70363fc61c5447ec_l3.png)


 . Les arpenteurs pouvaient ainsi tracer des parcelles rectangulaires.
. Les arpenteurs pouvaient ainsi tracer des parcelles rectangulaires. 

 
		
 . De la même manière, il vient que
. De la même manière, il vient que  .
. .
. forment bien un angle plat. On a donc finalement que
 forment bien un angle plat. On a donc finalement que  .
.
 
		
 ,
,  et
 et  .
. 
 et
 et 
 , on obtient finalement que
, on obtient finalement que  . C’est bien le résultat attendu.
. C’est bien le résultat attendu.
 
		 . Mais bien sûr tous les autres cas fonctionnent de la même manière.
. Mais bien sûr tous les autres cas fonctionnent de la même manière.
 , dans un sens et dans l’autre :
, dans un sens et dans l’autre :![Rendered by QuickLaTeX.com \begin{equation*} 	\footnotesize 	\setlength{\arraycolsep}{2.5pt} 	\begin{array}{*{16}{c}} 		S	&=& \textcolor{teal}{1}		&+&	\textcolor{olive}{2}		&+&	\textcolor{purple}{3}		&+&	\ldots	&+&	\textcolor{purple}{(n-2)}	&+&	\textcolor{olive}{(n-1)}	&+&	\textcolor{teal}{n}	 		\\ 		S	&=&	\textcolor{teal}{n}		&+&	\textcolor{olive}{(n-1)}	&+&	\textcolor{purple}{(n-2)}	&+&	\ldots	&+&	\textcolor{purple}{3}		&+&	\textcolor{olive}{2}		&+&	\textcolor{teal}{1}	 		\\\hline 		2S	&=&	\textcolor{teal}{(n+1)}	&+&	\textcolor{olive}{(n+1)}	&+&	\textcolor{purple}{(n+1)}	&+&	\ldots	&+&	\textcolor{purple}{(n+1)}	&+&	\textcolor{olive}{(n+1)}	&+&	\textcolor{teal}{(n+1)} 		\\ 		\multicolumn{2}{c}{} & \multicolumn{14}{c}{\raisebox{.5\normalbaselineskip}[0pt][0pt]{$\underbrace{\hspace*{31.2em}}$}} 		\\ 		\multicolumn{2}{c}{} & \multicolumn{14}{c}{n \text{ fois}} 		\\ 	\end{array} \end{equation*}](https://coindesmaths.fr/wp-content/ql-cache/quicklatex.com-fd55e31c58af544a312c766cd742b2ac_l3.png)
 . En additionnant ces deux lignes, on peut donc en déduire que
. En additionnant ces deux lignes, on peut donc en déduire que  , puis que
, puis que  . On retrouve alors bien la formule attendue.
. On retrouve alors bien la formule attendue.